Catégorie : Nos valeurs

  • Les allié.es

    Tous les lundis de 13h30 à 15h vous êtes les bienvenu.es à la réunion d’équipe hebdomadaire avec tous les membres de l’association.

    DANS SOSA, JE PEUX ÊTRE :

    Allié.e concerné.e si je subis des injustices sur lesquelles je souhaite agir.

    Allié.e soutien si je souhaite soutenir les mobilisations portées par les allié.es concerné.es.

    Allié.e permanent.e si je travaille à plein temps pour l’association.

    Les allié.es concerné.es, soutiens et permanent.es peuvent payer une cotisation pour adhérer à Si on s’alliait ?

    En 2016, un groupe d’allié.e.s s’est prononcé pour le principe d’une cotisation d’un montant de 12€ par an (soit 1€ par mois!).

    Si je ne peux pas payer autant, il y a la cotisation libre, autrement dit je peux adhérer comme il me convient. Si c’est possible pour moi je peux donner plus. Par exemple si je paie 24€ : je cotise pour mon adhésion de 12€, et je paie la cotisation d’un.e autre allié.e.

    ENFIN, DANS SOSA, JE PEUX ÊTRE AUSSI :

    Allié.e solidaire si je suis solidaire des actions de Si on s’alliait ?, bien qu’il soit difficile pour moi d’y participer directement. Je peux alors :

    Et, au sein de Si on s’alliait ?, on peut avoir plusieurs casquettes : être par exemple en même temps allié.e soutien et allié.e solidaire ou allié.e concerné.e et allié.e solidaire.
    Le cumul des mandats est ici, contrairement à nos orientations habituelles, non seulement légitime mais encouragé !!

    Alors, bienvenue dans Si on s’alliait ? et n’hésitez pas à nous contacter !

  • Les 5 piliers

    Si on s’alliait ? s’inspire d’une méthode déjà éprouvée dans les années 50 par Saul Alinsky, aux États-Unis. Voici les cinq piliers fondamentaux de l’organisation communautaire :

    Les personnes premières concernées

    Ce sont les personnes les premières concernées par une situation d’injustice qui connaissent le mieux l’injustice vécue, et ce qu’il faudrait pour que la situation s’améliore. Ce sont d’abord elles qui doivent lutter et définir leurs propres moyens d’action.

    La diversité des membres et des structures

    Une alliance d’habitant.es c’est une alliance de communautés d’intérêts. Je fais alliance avec toi parce que nous avons un intérêt commun à agir et ce quelque soit notre âge, notre genre, notre parcours, nos origines… Cela n’enlève rien aux spécificités des communautés auxquelles nous appartenons : communauté religieuse, association culturelle, communauté nationale, groupe de parents d’élèves, collectif d’habitant.es, collectifs militant.es… Cela n’enlève rien au fait que par ailleurs nous aurons sûrement des divergences d’opinions. Il s’agit d’abord d’avoir un espace où l’on peut s’organiser pour être plus nombreux.ses, se sentir plus fort.es.

    Tout terrain

    Pour Saul Alinsky, il fallait « sortir le syndicalisme de l’entreprise », c’est à dire appliquer les méthodes du syndicalisme non seulement dans l’entreprise, mais aussi dans toutes les domaines du quotidien : école,  logement, emploi, santé, accès aux droits, défense des services publics…

    L’indépendance financière et politique

    L’absence de partis politiques est une condition décisive d’une alliance d’habitant.es afin de se prémunir des postures politiciennes, du clientélisme et de la récupération. L’argent finançant la démarche doit garantir son indépendance. Ainsi, l’argent public est accepté sous condition qu’il ne nuise en rien les objectifs de l’alliance. Les financements privés (fondations, dons de particuliers, adhésions…) sont le plus souvent privilégiés.

    La verticalité des luttes

    L’action collective ne peut-être dirigée que contre une institution (mairie, préfecture, entreprise…). Une alliance d’habitant.es ne peut s’organiser contre ses semblables, des voisin.es par exemple. Plutôt que la recherche systématique de la médiation pour gérer les conflits qui renvoie toujours la faute aux un.es et aux autres, il s’agit d’agir directement sur l’institution responsable de la situation d’injustice.

    
    
    
    
    
  • Les 4 marches

    Afin d’obtenir des améliorations concrètes dans nos conditions de vies et de lutter contre les injustices sociales, il est déterminant pour nous, personnes concernées par les injustices et personnes en soutien, d’être tou.tes ensemble sur un pied d’égalité avec le décideur pour négocier et trouver une solution. Or celui-ci est parfois seul à prendre des décisions qui concernent des centaines voire des milliers de personnes. On dit alors qu’il y a asymétrie de pouvoir. Pour réduire cet écart entre lui et nous, il y a les quatre marches de l’action collective que nous pouvons gravir ensemble !

    L’organisation

    La première marche consiste à s’organiser.

    D’abord, il faut mobiliser des personnes qui ont les mêmes colères ou les mêmes problèmes dans leurs conditions de vie que nous, ainsi que des allié.es.

    Ensuite, il faut nous réunir pour nous rencontrer et partager nos colères pour avoir envie de nous battre ensemble, avec l’idée que : « l’union fait la force » !

    Nous pouvons alors nous réunir par exemple entre habitant.es d’un même quartier, entre personnes migrantes ayant des problèmes communs, entre femmes, etc

    Demande concrète

    La deuxième marche consiste à réaliser une demande concrète.

    En effet, les colères à partager sont souvent nombreuses. Il faut alors collectivement les prioriser et décider sur quelle colère on va se battre dans un premier temps, que ce soit parce qu’elle concerne beaucoup de gens ou parce qu’elle nous semble très importante.

    Une fois la colère priorisée, il va falloir trouver quelle est la demande concrète que l’on pourrait faire à un.e responsable pour répondre à ce problème… responsable qu’il faut également identifier, au moyen si nécessaire d’une enquête pour trouver des informations à ce sujet.

    Un rendez-vous peut alors être pris pour échanger une première fois. Il arrive parfois, mais c’est très rare, que nous soyons entendu.es immédiatement. La victoire est dès lors obtenue !

    Le plus souvent, on nous envoie poliment promener. Et oui, le rapport de force n’est pas installé ! C’est pourquoi on passe ensuite à la troisième marche.

    Action non violente

    La troisième marche consiste à réaliser une action non violente d’interpellation.

    Celle-ci doit être emblématique du problème, le plus souvent drôle et médiatique.

    Elle doit établir un rapport de force entre les personnes concernées par les problèmes et le décideur.

    Cette action permet d’obtenir un rendez-vous de négociation.

    Négociation

    Enfin, la dernière marche consiste à négocier avec le décideur.

    Cette négociation doit être préparée afin de diminuer l’asymétrie de pouvoir entre le responsable qui a l’habitude de négocier et des personnes concernées par un problème qui n’en n’ont pas l’habitude.

    Le rapport de force étant a priori établi et la négociation bien menée, le décideur se forcera à trouver des solutions avec les personnes premières concernées présentes à la négociation… On n’oubliera pas alors de fêter la victoire !

    Sinon, de nouvelles actions collectives seront organisées jusqu’à aboutir à un accord avec le responsable.

  • Nos Valeurs

    Si on s’alliait ? rassemble une diversité d’habitant.es de Rennes (et aussi d’ailleurs ! ) issue de communautés d’appartenance variées : genres, nationalités, âges, religions, loisirs, intérêts, quartiers…

    A travers la mise en place de campagnes d’interpellation citoyennes, nous nous organisons quotidiennement afin de nous mobiliser ensemble contre les injustices sociales vécues et améliorer concrètement les conditions de vie de chacun.e.

    Décidées et portées par les personnes premières concernées quant aux problèmes à régler, nos campagnes citoyennes s’organisent autour de quatre marches à gravir et nos actions reposent sur les cinq piliers fondamentaux de l’organisation communautaire.

    Et puis, dans Si on s’alliait ?, nous nous retrouvons également régulièrement dans des  groupes de travail pour réfléchir ensemble au fonctionnement démocratique de l’association, pour découvrir et analyser différentes méthodes d’actions possibles et nous enrichir collectivement des expériences individuelles et collectives vécues.

    Chacun.e peut donc trouver sa place dans Si on s’alliait ? : on peut être allié.e concerné.e mais également allié.e soutiensolidaire ou encore permanent.e

    Alors, rejoignez nous !